La pêche de la carpe en étang.

La pêche de la carpe en étang.

  La pêche de la carpe demande souvent de la patience et de la motivation. 

Une observation minutieuse est nécessaire pour commencer une session et mettre toutes les chances de notre côté. En effet, le vent, la température, l’ensoleillement et toute variation du temps sont autant de facteurs à prendre en compte pour choisir l’endroit ou l’on va déposer nos lignes. 

 Lancer loin n’est pas forcément gage de réussite. La précision est importante. Si il vous est possible de sonder une zone avant le jour de votre pêche, vous aurez un avantage. Cela vous permettra de connaitre la profondeur, le relief et la nature du fond. Il vous sera aussi possible de repérer les obstacles présents sur le lieu de pêche. Un arbre immergé, un banc d’herbier ou une cassure sur le fond sont des repères à prendre en compte pour poser vos lignes.

 

  Quand vous sondez, avec un marqueur sondeur par exemple, vous allez forcément faire du bruit et les lancers à répétition vont peut être faire fuir les poissons présents dans le secteur. C’est pour cela que je préfère l’effectuer quelques jours avant la pêche. 

 Quand il sera venu le moment de pêcher, vous choisirez où lancer et pourrez être le plus discret possible.

 A notre époque, les sessions sont relativement courtes. Quelques heures voire un jour ou deux. C’est pour cette raison que je préfère les amorçages en faible quantité mais très précis. Le poisson qui sera tenté par le peu de nourriture que j’aurai proposé sera immanquablement proche de mon appât. Cela est réalisable à l’aide de sacs ou fils solubles (PVA) ou en jetant quelques bouillettes au cobra. Cela dépendra aussi de la distance que vous choisirez. 

En effet, placer un sac soluble sur votre hameçon diminuera votre capacité à lancer loin. 

En cas de pêche à plus longue distance ( au delà de 70 mètres), il vous faudra utiliser un spomb.

 

Ne négligez surtout pas l’extrême bordure, à vos pied. Votre approche au bord de l’eau doit se faire sur la pointe des pieds. Evitez de claquer les portes du véhicule, de planter des piquets au marteau ou tout autre bruit qui pourrait faire fuir les poissons avant même que vous ne les voyez.

 

Observez tout d’abord si il y a de l’activité. Des poissons qui longent le bord, qui se reposent sous un arbre près de la berge ou si vous avez de la chance, quelques sauts qui vous indiqueront l’endroit d’activité des carpes. Une carpe qui fouille le fond à la recherche de nourriture peut aussi faire remonter à la surface de petits paquets de bulles ou des nuages de vase.

 

Placer un appât au bon endroit est plus important que le choix de l’appât lui même.

 

En ce qui concerne les appâts, vous les choisirez en fonction de plusieurs facteurs. Si vous souhaiter lancer loin, il vous faudra des appâts résistants tel que des bouillettes ou des graines que vous aurez fait cuire. Le maïs doux est très efficace mais ne supporte pas les lancers appuyés. Plus le diamètre de votre bouillette est important et moins vous jetterez loin, à cause de la prise au vent.

Vous pourrez choisir également la densité de vos appâts. Bouillette dense ou flottante (pop-up) ou encore équilibrée (wafter). Vous pourrez également définit la hauteur de « décollage » de l’appât en y ajoutant de la mousse flottante ou faire un assemblage d’une bouillette dense avec une pop-up, souvent appelé « bonhomme de neige » à cause de sa forme. 

 

Cherchez toujours à être le plus simple et le plus discret possible.

 

Tenez compte de la pression de pêche. Un plan d’eau très fréquenté sera peuplé de poissons qui auront goûté à de nombreux appâts différents et seront en mesure de goûter le votre. Toutefois, ces poissons auront été piqués souvent et seront donc plus méfiants.

 

Au contraire, si la pêche y est rare, le poissons y seront moins méfiants mais n’auront pas l’habitude des appâts variés. Il faudra alors vous adapter. Se tourner vers de choses basiques tel que du pain peut faire la différence.

 

David A.

Retour au blog